BÉNIN : LA POLITIQUE AGRICOLE DU PRESIDENT PATRICE TALON EST MISE A L’EPREUVE

Les reformes béninoises ont profité à la filière coton, source majeure de la richesse de Patrice

Tallon qui prouve un appel B pour les autres secteurs de l’économie.  Le Benin est toujours le premier producteur de coton en Afrique de l’Ouest, avec plus de 700 000tn récoltés lors de la campagne 2020-2021. Il occupe cette position depuis 2018 et entend la conserver, en visant un objectif de 100 000 la saison prochaine. Ce succès reflète les efforts du président Patrice Talon pour développer l’agriculture qui constitue l’épine dorsale de l’économie béninoise

Mais si l’attention est portée sur la production de coton dans les reformes (53% des exportations du pays, les autres secteurs sont toujours à la peine car les objectifs de la réforme n’ont pas été atteints. Des progrès ont été réalisés dans la production de noix de cajou (de91,608tnn 2015 à 130.276tn en 2019), de soja (de 139,909en 2015 à 257,000 en 2019 de maïs et de ri, ainsi que dans la production maraichère (de 633,86 en 2015 à 206,346 en 2019), la production d’ananas et quelques autres. 

Malgré la pandémie de Covid-19, et ses maux concomitants, notamment le rapprochement des

Frontières avec le Nigeria, divers secteurs de l’économie continuent de croire, mais à un rythme lent.

Six Secteurs Prioritaires                                      

Ces suces sont le fruit d’investissements publics importants plus de 600 milliards de francs CFA à la fin de 2020 – mais aussi d’une stratégie réussie.

L’objectif est de pousser les ressources vers six secteurs prioritaires (coton, mais, riz, ananas, manioc et noix de cajou) et de créer sept pôles de développement agricole, dont chacun se concentrera sur la culture à fort potentiel dans son secteur, avec l’appui d’une agence régionale