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DES ESPOIRS NAISSENT ALORS QUE B.A.D DEVRAIT INJECTER 25 MILLIARDS DE DOLLARS DANS L’ÉCONOMIE IVOIRIENNE.

Le changement climatique est devenu un sujet très important qui a occupé les esprits du système international, des gouvernements, des parties prenantes du secteur agricole, des agriculteurs et des individus à travers le monde en raison de son influence sur l’un des aspects les plus importants de la vie : l’agriculture, qui est de loin l’entité de l’existence et du développement humains. En raison de son énorme pertinence pour le développement économique de la Côte d’Ivoire, la Banque africaine de développement (BAD) s’apprête à injecter la somme considérable de 25 milliards de dollars dans des projets climatiques et de croissance verte en Côte d’Ivoire. 

Ce ‘financement vert’ est un projet de la banque dont l’objectif ultime est de donner le rythme du développement et de réduire progressivement les émissions [de gaz toxiques] dans le pays ouest-africain de la Côte d’Ivoire d’ici 2025.

La banque devrait mobiliser 25 milliards de dollars pour financer des projets d’adaptation au changement climatique et de croissance verte en Côte d’Ivoire d’ici 2025. Les secteurs importants visés par le projet ou l’initiative de la Banque sont notamment les suivants : énergies renouvelables, mobilité verte et agriculture intelligente. L’initiative devrait permettre de créer au moins 500 000 emplois directs et indirects dans l’État, réduisant ainsi le chômage des jeunes, qui est l’un des plus grands défis des gouvernements actuels et précédents.

Alors que l’Afrique n’émet que 3 % du total des émissions mondiales de gaz à effet de serre, Charlotte Ako, responsable du changement climatique et de la croissance verte à la BAD, est d’avis que ce soutien de 25 milliards de dollars permettra à la Côte d’Ivoire de relever les défis de la transition écologique et d’optimiser sa part des 4 % que le continent reçoit du Fonds mondial pour le climat.

La Banque envisage la disponibilité et l’accessibilité d’une énergie moderne et abordable à travers le monde d’ici 2030, ce qui reste la motivation pour investir dans de tels projets à travers la région ces derniers temps, notamment le projet hydroélectrique de Nachtigal au Cameroun, le projet solaire photovoltaïque (PV) d’Alcazar en Egypte et le projet de parc éolien du lac Turkana au Kenya, etc.

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