La Conférence Des Nations Unies Contre La Désertification à Abidjan : Les Bilans

« Nous sommes satisfaits de la participation des organisations de la société civile, qui ont apporté leurs voix à cette conférence qui était très importante ». Avec 196 pays réunis pour tenter de s’accorder sur des objectifs communs contre la désertification et la sécheresse ainsi que l’appauvrissement des sols ivoiriens. Après deux semaines de négociations, il n’y a pas vraiment eu d’avancées majeures dans la prise des décisions en la matière.

Après des négociations, les articles des accords finaux sont approuvés. Monsieur Ibrahim Thiaw, secrétaire exécutif de la convention sur la désertification se félicite de certaines annonces. Il déclare : « Il y a un milliard de terres à rénover à travers le monde. Ceci constitue un engagement relativement important. S’il y a un point que j’aurais bien voulu voir avec beaucoup plus de proéminence, c’est la participation du secteur privé. Les terres sont gérées par le secteur privé, essentiellement dans le domaine de l’agriculture et là, j’aimerai bien, peut-être dans le futur, beaucoup plus d’engagement ».

Le bilan est moins est strict pour la société civile selon monsieur Albagnac de l’ONG Cari « il y a des engagements aujourd’hui, en termes d’hectares à restaurer, mais est-ce qu’on va vraiment le suivi de ces hectares ? Sur la sécheresse, on aurait pu espérer un engagement un petit plus à la hauteur des enjeux ». Cette conférence n’a pas vraiment été une solution aux problèmes abordés lors de l’évènement, sur ceux la conférence les Etats présents à ladite conférence ont remis la question à plus tard. Plus précisément cela a été remis à la COP16 qui se déroulera en Arabie Saoudite en 2025.