Près de trois milliards de personnes n’ont pas les moyens d’avoir une alimentation saine, près d’un tiers de la nourriture produite dans le monde est perdue ou jetée, et plus de 780 millions de personnes souffrent de la faim. Les Nations unies appellent à un changement dans la manière dont nous produisons et consommons, en raison de l’échec des systèmes agroalimentaires.
Plus d’un quart de toutes les professions sont soutenues par les systèmes alimentaires et agricoles, qui nourrissent également le monde. Du 24 au 26 juillet 2023, le siège de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) à Rome a accueilli le Sommet des Nations unies sur les systèmes alimentaires +2, qui a attiré plus de 2 000 participants de plus de 160 nations.
A. Guterres, le secrétaire général de l’ONU, a souligné trois domaines d’action clés dans son discours :
Les investissements “massifs” dans les systèmes alimentaires durables ; la collaboration entre les entreprises et les gouvernements pour « faire passer les gens avant les profits » ; le rôle essentiel que jouent les systèmes alimentaires dans la réduction des émissions de carbone ; et l’obligation d’utiliser de nouvelles technologies pour réduire l’utilisation non durable des terres, de l’eau et d’autres ressources dans le domaine de l’agriculture et de la production alimentaire.
Les systèmes alimentaires, selon les termes du directeur de la division des systèmes alimentaires et de la sécurité alimentaire de la FAO, comprennent « tout ce qui est lié à l’alimentation et à l’agriculture. Ce que nous mangeons et la commercialisation, la distribution et la transformation des aliments ». Ces systèmes régissent également la façon dont les aliments sont élevés ou récoltés sur terre et dans la mer, ainsi que la façon dont les produits non alimentaires, tels que les combustibles et les fibres, sont produits. Toutes ces procédures impliquent de nombreuses actions, dépenses et choix.
En termes de productivité et d’efficacité, la spécialisation mondiale dans la production de certaines cultures de base a sans aucun doute été bénéfique. Toutefois, selon la FAO, la perte de diversité a affaibli la résilience du système, entraîné une dépendance et porté atteinte à la biodiversité.
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