Le ministère américain de l’agriculture (USDA) a mis à jour en juillet ses prévisions concernant les importations de blé de l’Algérie pour la saison 2023/2024.
8,7 millions de tonnes d’importations sont prévues, soit une hausse de 1,2 million de tonnes par rapport à l’année précédente. La même source estime que la production prévue sera de 2,7 millions de tonnes, soit environ 600 000 tonnes de moins que la saison précédente. L’USDA estime la consommation annuelle typique de blé de l’Algérie à 11 millions de tonnes, ce qui la place au deuxième rang de la région après l’Égypte. La sécheresse et la chaleur ont affecté les rendements à l’hectare, qui sont estimés à 1,3 tonne contre 1,5 tonne l’année précédente.
Dans un précédent rapport publié en mai dernier, le Monitoring Agricultural Resources (Mars) de l’Union européenne prévoyait des rendements inférieurs de 24 % à la moyenne quinquennale, avec de mauvaises récoltes à la clé. Le manque de précipitations et les vagues de chaleur ont eu un impact important sur l’industrie céréalière, non seulement en Algérie mais dans toutes les régions d’Afrique du Nord, où le changement climatique ne fait que s’accentuer.
En termes de productivité et d’efficacité, la spécialisation mondiale dans la production de certaines cultures de base a sans aucun doute été bénéfique. Toutefois, selon la FAO, la perte de diversité a affaibli la résilience du système, entraîné une dépendance et porté atteinte à la biodiversité.
Comments are closed.