« Nous ne pouvons pas nous débarrasser de nos lunettes uniquement agricoles. Nous devons l’envisager de manière holistique en matière du système alimentaire, de chaîne de valeur, etc. ». Sibiri Jean Zoundi, directeur adjoint du Club du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest (CSAO) et un économiste spécialisé dans les questions agricoles s’expriment.
Il continue ses allégations en disant « Je ne vous dirai pas combien coûte un kilowattheure dans la région et l’énergie est essentielle pour le secteur de la transformation agroalimentaire, et l’assiette fiscale est également un problème. Trop de taxes et le système fiscal ne sont pas incitatifs, car si vous voulez que ce secteur se développe, il faut des incitations. Mais surtout, c’est vraiment toute la volonté politique d’accompagner ça, ça ne peut venir que de la puissance publique ».
Le président du conseil d’administration de Pan African Farmers Organizations, constate qu’il est primordial d’avoir des infrastructures et des routes pour favoriser le transport des marchandises agricoles afin de permettre à la population d’avoir accédé de manière permanente aux produits alimentaires et résoudre le problème de la cherté de ses produits.
L’un des plus grands défis à relever dans ce secteur est le financement. Toutefois, de multiples programmes de soutien public dédié à la filière agricole, ce secteur manque toujours de soutien financier nécessaire pour son décollage.
Une autre difficulté surtout en Afrique est le manque de projet agricole, des structures internationales de financement sont prêtes à investir en Afrique.
« FARM paris met sur le tapis des sujets de réflexion sur comment apporter de la valeur ajoutée au secteur agricole en Afrique. »
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